| Sujet: ~ Sad'Cat ~ Mer 28 Déc - 1:13 | |
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Bienvenue Petite bubble ♦ L'origine de ton pseudo : Une inspiration subite. ♦ Ton age : 20 ans. ♦ Ta date de naissance : 08/03/1991. ♦ Ta ville d'habitation : A la frontière sud de l'Enfer parisien. ♦ Ton signe astrologique : Poisson * Bloup *
| Le questionnaire
♦ D'où tu connais Colorful Bubble : De Papillori. ♦ Qu'est-ce qui t'a donné envie de nous rejoindre : J'ai vu de la lumière alors je suis entré. ♦ Ce que tu attends du forum : Apprendre des choses, me faire plein d'amis, tout ça. |
Toi et tes gouts.♦ Ta saison préféré : Hiver, ou le plaisir de se lover sous une lourde couette. ♦ Ta couleur préférée : Noir. ♦ Ton plat préféré : Saumon cru. ♦ Aimes-tu lire ? Si oui , quel genre : Oui. J'aime le fantastique, le merveilleux, la SF principalement mais je n'aime pas me limiter à un genre. ♦ Le dernier livre que tu aies lu : " Kakurenbô : Start " de Satoru Kondo. ♦ Aimes-tu le cinéma? Si oui, quel genre : Oui. Encore plus qu'en littérature, je ne me limite pas à un genre. ♦ Le dernier film que tu aies vu : " La Planète des Singes : Les Origines ". ♦ Ton pays préféré : L’Écosse. ♦ Ta ville préférée : Saint-Malo. ♦ Ta fleur préférée : La rose. ♦ Ton sport préféré : Mordre. ♦ Pratiques-tu un sport : Oui, emmerdeuse professionnelle. ♦ Ton Jeu vidéo préféré : Ghost Trick : Détective Fantôme. ♦ Ton personnage de film préféré : Krokmou. ♦ Ton personnage de manga/anime préféré : Aucun. ♦ Ton personnage de Jeu vidéo préféré : Zack, de FF7 : Crisis Core. ♦ Ton programme télé préféré : N'a pas encore été inventé. ♦ Tu es au lycée, collège , autre : Chez moi. ♦ En couple ou célibataire : En couple. | Toi et tes capacités ♦ Sais-tu Grapher : Non. ♦ Si oui avec quel logiciel : /
♦ Sais-tu Écrire : Oui. ♦ Si oui, quel genre d'écrit : Rp, articles de blog, roman ( Jamais achevé ).
♦ Sais-tu chanter : Je chante juste, c'est suffisant. ♦ Sais-tu danser : J'ai fais quelques années de danse orientale. ♦ Sais-tu photographier : Un peu, je suis débutante. ♦ Sais-tu administrer : Oui. ♦ Sais-tu modérer : Oui. ♦ Sais-tu Animer : Un peu. ♦ Sais-tu Analyser un forum : Un peu. ♦ Sais-tu Coder : Aussi bien que je parle martien. ♦ Sais-tu faire autre chose : Oui. ♦ Quoi donc : Mordre quand on m'embête.
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Bubble montre son art
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- Spoiler:
Il était une fois le commencement d'une vie ... Un premier cri poussé dans une des salles d'accouchement d'un hôpital situé à Tokyo. Un petit être qui braillait, qui pleurait, qui s'agitait dans les mains d'une infirmière alors que celle-ci l'emmenait prendre un bon bain ... Un nouveau père ému aux larmes qui serrait la main de sa femme, éreintée par cette mise au monde, tout en observant cette femme en uniforme s'éloigner avec son fils ... Son premier enfant, promesse d'un avenir heureux ... L'homme était un pur japonais et se nommait Isao. Les yeux bridés et d'un noir d'encre, les cheveux d'ébènes en brosse, un sourire sincèrement heureux étirait les coins de ses lèvres. Sa femme, elle, n'avait rien d'une japonaise. C'était une occidentale, une française plus précisément, aux cheveux blonds cendrés et bouclés et aux yeux verts d'eau d'une profondeur enivrante, envoûtante ... Une "gaijin", comme on disait ici mais ça, lors de son mariage, tout le monde s'en fichait. Elle se prénommait Alice. Malgré la fatigue qui l'assénait et la péridurale qui l'assommait, Alice restait bien consciente et réclamait d'une voix faible de pouvoir voir son enfant. L'infirmière approcha le nouveau-né de la jeune femme, celle-ci caressa alors la joue toute douce et rosée du bébé fraîchement lavé.
- Bonjour, Aya ... Bienvenue parmi nous ..., déclara-t-elle, un doux sourire aux lèvres.
Le couple marié était devenu famille. Le bonheur d'un avenir commun laissait entrevoir sa douce et chaleureuse promesse. Mais il faut croire que le Destin était d'humeur joueuse, ce soir-là ... Tout alla très vite. La courbe du monitoring indiquant la pression sanguine s'effondra brusquement, bippant furieusement, alertant alors les infirmiers autour qui se précipitèrent vers la jeune femme, contrôlant rapidement l'appareil. Alice perdait conscience progressivement tandis qu'un liquide carmin s'écoulait abondamment entre ses cuisses.
- Elle fait une hémorragie ! S'écria alors une jeune infirmière.
Isao fut rapidement « expulsé » de la salle malgré ses violentes protestations. De son côté, le médecin de garde s'affairait à beugler ses instructions à son équipe afin de sauver la nouvelle mère. La pression sanguine ne cessait de descendre alors que, bien au contraire, le cœur s'emballait de plus en plus. On lui administra bien un traitement hémostatique afin de stopper l'hémorragie ... Seulement, comble de la malchance, elle fit une réaction allergique au traitement injecté et, conséquence, son état se déterriora d'avantage. Son cœur fibrila avant de s'arrêter, le monitoring émettant alors un son continu ...
- On la perd, on la perd ! Gueula le médecin, approchant et préparant le défibrillateur. Écartez vous ! ... On choque !
Le corps de la femme se souleva brusquement avant de retomber mollement sur le lit dont le matelas s'était en partie teinté d'écarlate ... Le son résonnait toujours dans la pièce, strident et annonciateur de mort.
- Augmentez la puissance ! Écartez vous ! ... On choque !
De nouveau, son corps s'éleva pour retomber et l'opération fut réitéré plusieurs fois de suite ... Mais rien n'y fit, le cœur ne repartit pas. Alice décéda d'une hémorragie interne de l'utérus, suite au détachement du placenta, aggravé par une réaction allergique au traitement censé la sauver. Ironie du sort, dira-t-on ... Ce fut le médecin de garde, après avoir noter l'heure du décès et donner quelques ordres, plus calmement cette fois, qui annonça la funèbre nouvelle au nouveau père qui s'effondra aussitôt, passant d'un bonheur immense à un chagrin tout aussi grand, si ce n'est plus ... Ce que la Nature donne, elle sait aussi le reprendre ...
De nombreuses années s'écoulèrent après ce funeste événement ... La vie avait alors repris son cours plus ou moins normalement pour la famille Hansatsu. Isao, après de longs mois passés chez lui à faire le deuil de sa chère épouse et, accessoirement, à s'occuper du nouveau né, était retourné travaillé. Directeur d'une importante société élaborant des pièces pour ordinateur et autres appareils électroniques un temps soit peu sophistiqués, il travaillait beaucoup et consacrait peu de temps à son fils unique. Il fallait dire que, malgré l'affection qu'il lui portait, il le tenait pour responsable, quelque part, de la mort de sa tendre femme. Mais cela, il n'en avait jamais fait part à qui que ce soit. Seulement, il arrivait que, parfois, cette rancœur intérieur ressorte lors d'échanges quelconques, voir quotidiens, avec son fils ... Le fils, justement. Le petit bébé qu'il était à l'époque avait depuis longtemps disparu au profit d'un jeune garçon au tempérament doux et particulièrement rêveur. Ses cheveux, noir corbeau, avaient poussé et cascadaient librement, légèrement, fluidement dans son dos, jusqu'à ses omoplates et ce malgré les critiques de son père.En effet, Aya possédait un visage pâle aux traits plutôt fins et féminins sur lequel ressortait ses yeux couleurs vert d'eau, héritage de sa mère. Et cette longue chevelure d'ébène ne lui permettait en rien d'acquérir un temps soit peu de virilité. Mais cela, Aya s'en fichait, contrairement à son géniteur. Au contraire, il recherchait chez lui et autour de lui cette part de féminité qui manquait à son univers ... Peut-être était-ce pour se rapprocher d'Alice, pour remplir le manque maternel qui habitait son pauvre cœur de petit garçon ... Le jeune garçon n'entretenait pas de très bon liens avec Isao, malgré que ce dernier soit son père. En effet, il savait pertinemment que celui-ci lui reprochait la mort de sa mère et ne comprenait pas pourquoi il faisait une telle chose. De plus, leurs caractères étaient plutôt opposé. Aya était un grand rêveur et un artiste dans l'âme. Depuis ses 5 ans, Aya s'était mis en tête de pratiquer le violon, instrument que sa mère pratiquait de son vivant. Par ailleurs, c'est avec l'instrument de cette dernière qu'il jouait. C'était un beau violon dont il prenait grand soin ainsi que l'unique instrument avec lequel il jouait. Il n'acceptait de pratiquer avec aucun autre instrument que celui de sa mère. Rapidement, il s'était montré très doué, étonnant tous ses professeurs par sa dextérité digne des plus grands. L'univers de la musique classique le passionnait réellement ... A un point tel qu'il souhaitait en faire son métier. Cependant, tout ceci ne plaisait pas à son géniteur. Isao, très terre à terre et ne vivant que pour son entreprise, ne pensait pas qu'on puisse trouver un bon emploi dans un domaine tel que la musique. De plus, cela le dérangeait au plus haut point car il trouvait que son fils ressemblait beaucoup trop à la défunte Alice. Bien sûr, il ignorait que c'était là l'objectif d'Aya. Bien évidement, il n'avait jamais connu sa mère. Tout ce qu'il savait d'elle, il l'avait appris par son père, bien que peu bavard sur ce sujet douloureux, mais également via d'autres membres de sa famille établit non loin de Tokyo. Par tout les moyens possibles et lui étant accessibles, il avait cherché à savoir qui elle était, de son vivant. Mais cela ne comblait en rien le vide que son absence provoquait en lui, bien au contraire. Plus il en apprenait, plus il voulait en savoir. Un jour, il stoppa net toute recherche ... Ce fut un jour triste, un jour violent pour Aya. Un jour de dispute avec son très cher paternel. Dispute qui secoua tout le quartier tant les deux êtres gueulaient. Aya avait alors 11 ans. Cela se passait en fin de soirée alors que Isao était en train de préparer le repas. Ils se trouvaient donc dans la cuisine, alors que divers aliments grillaient dans une poêle et qu'une soupe bouillait dans sa casserole. Le sujet de la dispute était le même depuis des années : Aya et tout ce qui le concernait lui et sa mère. Aujourd'hui, il lui reprochait une nouvelle fois son côté efféminé, disant que son fils ne risquait pas d'aller bien loin avec un physique pareil. Isao passa ainsi en revue tout ce qui ne lui plaisait en lui et, bien sûr, son vis-à-vis ne se gêna pas pour lui répondre et lui faire comprendre à quel point il se fichait de son avis. Tout ça de façon très poli, évidement.
- Si tu continues sur cette voie, tu finiras comme gigolo à faire les trottoires ! Hurla le père. - Je n'en ai rien à fouttre de ce que tu penses de moi ! Et si je veux être gigolo, c'est moi que ça regarde, vieux con ! Rétorqua le fils.
Et le dialogue continuait ainsi, les insultes commençant par la suite à voler de toutes parts. Mais la dispute commença à devenir plus violente. En effet, Isao, excédé par la désobéissance de son fils, s'emporta et le frappa violemment au visage. Aya, d'une nature calme et au physique pas spécialement étudié pour les rapports de force, valsa à travers la cuisine. Et le Destin, grand abonné à la famille Hansatsu, fit qu'il valdingua contre la cuisinière et que, comble du hasard, la casserole se renversa et le jeune homme, pour rétablir son équilibre, posa malencontreusement sa main droite sur la plaque brûlante. Aya hurla de douleur, retirant vivement sa main qu'il replia contre son torse, tombant à genoux en criant, des larmes incontrôlées ruisselant déjà sur ses joues. Son père paniqua immédiatement et s'enfuit, quittant l'appartement, laissant le jeune homme livré à lui-même. Par réflexe, Aya alla mettre sa main sous l'eau froide afin d'atténuer la brûlure. Il était au bord de l'évanouissement, la fièvre montait rapidement. Il se dirigea ensuite vers sa chambre, passant devant le seul téléphone de la maison. Il ne voulait pas appeler les Urgences, il ne voulait pas aller dans un hôpital. Il n'y était plus allé depuis la mort de sa mère et cet endroit n'évoquait pour lui qu'un lieu de souffrance et de mort. Tout ce à quoi il pensait en cet instant, c'était à quitter cet endroit. Cet endroit qui n'avait rien de familiale, de chaleureux ... Il ne faisait que se disputer avec un père qui lui reprochait la mort de sa femme. Un père qui, sans doute, ne l'aimait pas comme il aurait dû aimer un fils ... Rien ne le retenait ici. En direction de sa chambre, Aya passa par la salle de bain, lieu où se trouvait l'armoire à pharmacie. Sa main le faisait atrocement souffrir et ce aux moindres de ses mouvements. Il ne savait pas si sa blessure était grave ou non ... Vu la douleur qu'il ressentait et l'aspect que ses doigts et la paume de sa main droite arboraient, ça ne devait pas être rien tout de même ... La pensée de ne plus pouvoir jouer correctement du violon l'effleura mais fut écraser par le besoin qu'il éprouvait de rapidement apaiser sa douleur. Il ouvrit l'armoire à pharmacie et en extirpa bandages, compresses et désinfectant avant de s'affairer autour de sa main, serrant les dents, le front brillant de sueur. Handicapé d'une main donc, le pansement qu'il arriva à se faire était des plus rudimentaires et ne tiendrait surement pas très longtemps ... Qu'importe, ça ferait l'affaire un moment. Aya sortit ensuite de la salle de bain, emportant avec lui une petite trousse à pharmacie, avançant lentement vers sa chambre. Une fois arrivé, il lança la petite trousse sur son lit avant d'aller chercher une valise, de taille moyenne, grisâtre, dans laquelle il commença à fourrer quelques vêtements et autres affaires qui pourrait lui être nécessaire. Il prit ses économies, de quoi manger pour un jour ou deux et, évidement, son très cher violon, malgré qu'il sache que cela ne lui serait pas très utile une fois dehors ... Quoi que ... Dans l'état dans lequel se trouvait Aya, il n'arrivait plus vraiment à réfléchir, sa main l'élançant furieusement. Aussi, après avoir rassemblé ce qui lui semblait être le nécessaire pour survivre un moment, il quitta l'appartement. Il quitta ce lieu qui se prétendait " familial ", dans lequel il vivait depuis le début de sa vie. Funeste début de vie ... Mais c'était comme ça, on en change pas le passé. Il disparut au détour du couloir de l'étage et jamais ne revint.
/*FIN PARTIE ECRITURE*/
Dernière édition par Sad'Cat le Mer 28 Déc - 11:46, édité 1 fois |
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